vendredi 14 novembre 2008

2007 Festival de Prédication #2 (Blair)

Les prédictions de Jésus sur sa passion : sa deuxième annonce

[Ce discours-ci est le deuxième des trois prononcés par le Dr Ralph Blair au Festival de Prédication d'Evangelicals Concerned en october 2007. Je remercie Jean V. de son aide précieux en relisant et en corrigeant le texte. – F.W., traducteur]

Marc 9,30-37

En partant de là, Jésus et ses disciples traversaient la Galilée, mais Jésus ne voulait pas qu’on le sache. Car il se consacrait à l’enseignement de ses disciples.

Il leur disait : Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes; ils le mettront à mort mais, trois jours après sa mort, il ressuscitera. Eux, cependant, ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de lui demander des explications.

Ils arrivèrent à Capernaüm. Quand ils furent rentrés à la maison, Jésus leur demanda: « De quoi avez-vous discuté en route? » Mais ils se taisaient car, durant le trajet, ils avaient discuté pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand.

Jésus s’assit, appela les Douze et leur dit: « Si quelqu’un désire être le premier, qu’il se fasse le dernier de tous, et le serviteur de tous. »

Puis il prit un petit enfant par la main, le plaça au milieu d’eux et, après l’avoir serré dans ses bras, il leur dit: « Si quelqu’un accueille, en mon nom, un enfant comme celui-ci, il m’accueille moi-même. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi seulement qu’il accueille, mais aussi celui qui m’a envoyé. »

Cet après-midi nous reprenons le récit de Marc juste au moment où Jésus, Pierre, Jacques et Jean reviennent de la révélation que nous connaissons sous le nom de Transfiguration. Sur la montagne, les trois disciples les plus proches de Jésus avaient vu son apparence se transformer en éclat éblouissant alors qu’ils le regardaient parler avec Moïse et Élie de son épreuve imminente à Jérusalem. Ils avaient entendu la voix de Dieu déclarer que Jésus était Son Fils et qu’ils devaient l’écouter. Et tout à coup, ils ne virent plus personne là-bas – si ce n’est Jésus.

Marc nous raconte que pendant que tout cela se passait sur la montagne, un homme était venu vers les autres disciples, les suppliant de guérir son fils. Ils avaient essayé de l’aider. Mais ils ne le pouvaient pas.

Jésus les découvrit, entourés d’une grande foule dont des spécialistes de la loi, des paysans appelés « gens de la terre » et le père désespéré. Le tumulte régnait et Jésus leur demanda : « Qu’est-ce qui se passe là ? » Après avoir dit à Jésus que les disciples ne pouvaient pas l’aider, le père demanda à Jésus : « Pouvez-vous aider mon fils ? » Exaspéré, Jésus jeta un coup d’œil aux disciples, secoua la tête et soupira :

« Combien de temps devrai-je supporter votre incrédulité ? »
L’homme dit qu’il croyait, lui, que Jésus pouvait guérir son fils mais il demanda aussi à Jésus d’affermir sa foi. Jésus ordonna alors à la maladie de sortir du jeune homme. Et avec un cri aigu, la maladie sortit.

Et comme Marc l’écrit : Jésus et ses disciples partirent alors de là.

Marc l’exprime si simplement ! Pas de tralala, à la différence des faux évangiles d’une époque postérieure. Ici, rien que la vérité. Et alors :

Ils partirent de là et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu’on sache où ils se trouvaient, parce qu’il enseignait aux disciples en privé.

Tout n’est pas destiné aux oreilles de tout le monde. La compréhension a besoin d’un peu de préparation – du temps seul avec l’enseignant, du temps pour entendre et du temps pour digérer ce qu’on a entendu. Et naturellement, il y a certains indices qui laissent penser que cette bande maladroite avait encore beaucoup à apprendre et à comprendre.

Quand même, il est évident que, avant la résurrection du Christ et le don de Dieu de la présence du Saint-Esprit dans le cœur des croyants, même trois ans de préparation avec Jésus – en vivant et en voyageant avec lui, en écoutant ses enseignements, en observant ses miracles – ne suffisaient pas pour séparer de façon significative la compréhension de ce cercle restreint de la perspective de la foule qui les entourait. En effet, dans certains cas – comme celui du centurion païen et celui de la Samaritaine au puits – les soi-disant « exclus » semblaient voir et entendre mieux que les « initiés ».

Néanmoins, pendant ces jours ultimes de son ministère terrestre, il était important que Jésus fasse particulièrement attention à clairement expliquer aux disciples ce que la foule était moins préparée à comprendre. Et, comme il le leur avait promis, un jour ils allaient pouvoir se rappeler, avec une compréhension totale, tout ce qu’il avait dit et fait pendant qu’il était avec eux. Les textes que nous prêchons ce week-end sont la preuve que sa promesse s’est réalisée.

Ici donc, Jésus se blottit avec les Douze, leur disant une fois de plus ce qu’ils devaient s’attendre après leur arrivée à Jérusalem.

Il leur dit,

« Le fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ».
Quelle expression étrange : « livré aux mains des hommes » ! À quelles autres mains que les mains des hommes pouvait-on être livré ? Il y a peut-être un indice ici que celui qui parle – cet homme-ci, Jésus – est quelque chose de plus qu’un simple homme. Donc, cet homme-ci fait une distinction entre lui-même et d’autres hommes. Après tout, son identification préférée pour lui-même, « Fils de l’homme », est, dans la prophétie hébraïque, une allusion à un personnage divin – un être qui est quelque chose de plus qu’un simple homme. Donc, aussi curieux que cela apparaisse, cet homme-ci dit de lui-même : « le Fils de l’homme » va être livré aux mains des hommes.

Et si le « Fils de l’homme » est plus qu’un homme, ce qu’il prédit des simples hommes vont faire de lui est plus étrange. Il dit que ces hommes

« … le mettront à mort ».
Puis il ajoute ce qui est encore plus étrange. Il dit :

« … trois jours après sa mort, il ressuscitera ».
Pas étonnant, donc, que Marc note :

Les disciples ne comprenaient pas ces paroles.
Marc ajoute :

Et ils avaient peur de lui demander des explications.
Pouvons-nous nous reconnaître dans la peur de rechercher plus loin ? Si nous avons jamais eu du mal à comprendre ce que Jésus voulait dire ou eu peur de ne pas savoir très bien ce qu’il voulait dire mais tout en étant gênés de l’admettre, n’avons-nous pas évité de poser des questions qui fourniraient une clarté indésirable ?

Mais le problème, c’est que nos questions demeurent, et nos pressentiments inconfortables aussi. Alors, au lieu d’aller à Jésus pour des éclaircissements, nous avons tendance à nous consulter nous-mêmes puisque nous croyons que nous préférerions nos propres explications. Mais ce n’est pas une bonne idée. Ce n’est pas ce que Dieu avait dit aux disciples de faire – à son baptême, à la Transfiguration. Dieu leur avait dit d’écouter Jésus, non eux-mêmes. Il leur avait dit d’écouter la Vérité elle-même.

Ce que nous avons tendance à inventer tout seuls est souvent tordu par nos misérables suppositions et par nos intentions myopes. En nous consultant nous-mêmes, nous passons à côté de la question, ne mettant pas le tout en perspective, nous distrayant nous-mêmes avec des scénarios intéressés venus de nos propres imaginations trompeuses.

C’est exactement ce que faisaient ces disciples ce jour-là en route pour Capernaüm.

Et le voyage avait dû sembler plus court que d’habitude. Pourquoi ? Comme nous le verrons, ils étaient tous occupés à papoter à propos d’eux-mêmes. Le temps passe vite quand on parle de soi-même.

Enfin ils attinrent Capernaüm. Après qu’ils soient entrés dans la maison où ils vivaient (probablement celle de Pierre), Jésus leur demanda :

«Dites-donc, de quoi avez-vous discutez en route ? »
Tout à coup ils n’ont plus rien à dire. On peut se les imaginer en train de faire semblant de ne pas avoir entendu la question de Jésus alors qu’ils détournent les yeux tout en jetant un coup d’œil les uns aux autres.

Ils se taisaient, bien sûr, car, en route, ils avaient discuté pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand.

Et, sans surprise, ils sentaient qu’il y avait quelque chose d’inconvenant dans cela – au moins parce qu’ils ne pouvaient vraiment pas croire leurs propres vantardises. On ne croit jamais ses propres vantardises. C’est pourquoi on se vante.

Pouvez-vous vous imaginer les chamailleries et les vantardises comme ils se traînaient derrière Jésus en route pour Capernaüm ? Chacun d’entre eux essayait de surenchérir l’autre – et de s’assurer que Jésus ne pouvait pas les entendre. Comme ils étaient bêtement égocentriques – tout comme nous. Nous aussi, nous essayons de nous assurer que Jésus ne nous voit pas faire semblant d’être « plus grand » que nous le sommes – ou que nous le savons.

On peut écouter alors que Pierre se vante, bien qu’à voix basse et agitée, ne voulant pas être entendu par Jésus : « Je suis le plus grand. C’était moi qui lui ai donné la bonne réponse, ‘Tu es le Messie !’ » Mais Pierre, lui rappelle quelqu’un, n’as-tu pas entendu Jésus dire que ton discernement était le don de Dieu ? Tu ne te rends pas compte que cela ne t’est pas venu comme ça ?

Maintenant on entend Jacques et Jean se vanter : « Nous sommes les plus grands parce que nous sommes cousins germains de Jésus ! » Mais d’autres répondent en demandant : comment pouvez-vous vous attribuer ce mérite ? On ne choisit pas ses parents !

Pierre s’allie maintenant avec Jacques et Jean pour se vanter : « Alors, c’est nous que Jésus a emmené avec lui pour prier là-haut sur la montagne. Et c’est nous qui y avons fait la connaissance de Moïse et d’Élie. C’est donc nous qui sommes les plus grands ! »

Mais le but de la Transfiguration, n’était-il pas que Jésus éclipse même Moïse et Élie (et vous trois aussi) et que seul Jésus reste ? Et Dieu, ne vous a-t-il pas dit, là-haut : écoutez Jésus ?

André soutient alors : « Eh bien, Jésus m’a choisi le premier – avant qu’aucun de vous ne soit avec nous. Je suis donc le plus grand ! » Nathaniel leur rappelle que Jésus l’appela, lui, « vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude ». Il dit alors : « Je suis le plus grand ! » Mais Lévi l’interrompt : « Je suis le plus grand parce que j’ai abandonné ma carrière lucrative en tant que percepteur pour suivre Jésus – c’est bien plus qu’aucun de vous n’ait fait ! »

Et alors, avant qu’aucun du reste des disciples ne puissent ajouter leurs références maigres à la compétition, Judas se vante sans vergogne : « Écoutez, il va sans dire que je suis, moi, le plus grand. Jésus me confie son argent ! » Et cela semblait l’emporter sur toutes leurs vantardises !

Alors, qui a gagné le titre du « plus grand » disciple ce jour-là ? Est-ce Pierre ? Jacques ? Jean ? Judas ?

Une fois de plus, nous pouvons tous nous identifier avec eux, n’est-ce pas ? Nous faisons tous semblant d’être ‘le plus grand’. Chacun de nous fanfaronne parce que chacun de nous se fait des illusions. Et tout cela découle du doute de soi.

Muhammad Ali se surnommait lui-même ‘The Greatest’ (Le plus grand). Jackie Gleason se surnommait lui-même ‘The Great One’ (Le grand). Apparemment, il ne suffit pas d’être même le roi ou la reine ou le pape – il faut être Pierre le Grand, Catherine la Grande, Grégoire le Grand. Qui est ‘le plus grand’ ? Allons-nous le découvrir en lisant les échos dans le magazine People ou sur le site Web E! Online ? Devrions-nous consulter Greatness.com ? (grandeur) Ça, c’est un site Web qui porte sur le nationalisme syncrétiste que D. James Kennedy appela « l’essence de christianisme militant en ce qui concerne l’amour de son pays… l’empreinte de la main de Dieu » Bon, devrions-nous chercher les environ 14 millions d’entrées sur Google à propos de « la grandeur » ? Ou devrions-nous écouter ce que Jésus disait sur la grandeur ?

Nous pouvons nous tromper autant que ces disciples-là. Et, comme je l’ai dit, nous pouvons nous identifier à eux et nous devrions nous identifier à eux, car nous savons par expérience qu’ils n’ont vraiment pas cru leurs vantardises. Nous nous vantons des qualités que nous croyons devoir posséder, sans pouvoir croire que ce soit vrai ou même crédible, et nous croyons que personne d’autre ne pourra le croire non plus. L’acte même de se vanter provoque donc de l’anxiété parce que ce que l’on pense vraiment de soi-même – le contraire même de toutes les vantardises – est un constant rappel interne que ce qui est dit pour consommation publique n’est pas crédible, et que ceux que nous essayons de tromper voient clair dans notre petit jeu. Et, naturellement, quand Jésus – loin d’être idiot, le savaient-ils – mentionne leurs idioties, c’est d’autant plus gênant. Et il en mentionne effectivement, mais indirectement et sûrement pas pour les embarrasser.

Jésus ne gaspille pas sa salive en les réprimandant. Ce n’est pas nécessaire. Sa question simple suffit à attirer leur attention : « De quoi avez-vous discuté en route ? » Il ne s’attend pas à une réponse franche et n’attend pas une rationalisation. Il ne fait que leur montrer qu’il sait bien ce dont ils discutaient. En prenant la posture familière d’enseignant, il s’assied pour leur apprendre ce qui est la vraie grandeur.
Jésus s’assit, appela les Douze et leur dit: « Si quelqu’un désire être le premier, qu’il se fasse le dernier de tous, et le serviteur de tous. »
Ça alors ! Cela les fit sursauter ! Mais comme ces paroles de Jésus nous sont si familières aujourd’hui, il est facile de manquer à quel point elles étaient surprenantes quand les disciples les entendirent ce jour-là.

Vivre sous l’influence du christianisme a fait que l’affirmation de Jésus semble sensée. Mais dans le monde du premier siècle, elle n’aurait pas semblé sensée. Elle aurait semblé ridicule. Et, bien sûr, même aujourd’hui, elle semble ridicule à beaucoup de gens.

Néanmoins, l’impact du christianisme a révolutionné notre idée de l’humilité. Selon les suppositions culturelles du premier siècle, l’humilité était considérée comme un vice, non comme une vertu. Soutenir que, pour être le premier, il faut être le dernier de tous – et illustrer ‘le dernier de tous’ par l’état d’un esclave, sans aucun doute ‘le dernier de tous’ – ne ressemblait en rien aux dictons plaisants d’école du dimanche. Cela ressemblait à la condamnation à l’esclavage elle-même. Comme nous nous sommes assis ici en sécurité, nous n’avons pas peur d’être vendus en esclavage. Mais l’esclavage au premier siècle était une possibilité bien trop réelle – après une invasion étrangère, pour des dettes et des amendes insupportables (les siennes ou même celles d’un parent) et pour toutes sortes d’infractions mineures.

Il avait dû leur venir à l’esprit que c’était leur Maître, après tout, qui disait que le premier doit se mettre à la disposition de tout le monde – tout comme un esclave est à la disposition d’autrui. Car c’était leur propre Maître – en effet, le Messie – qui les avait déjà avertis que lui-même se mettait en danger en recherchant la mort par les mains d’un establishment religieux rempli de rage et de cruauté. Leur était-il possible d’avoir un exemple plus spectaculaire d’une inversion de rôles ? Et pourtant, ils ne comprenaient pas encore le message.

Jésus illustra ce qu’il voulait dire en prenant dans ses bras un petit enfant qui était là par hasard.

Puis il prit un petit enfant par la main, le plaça au milieu d’eux et, après l’avoir serré dans ses bras, il leur dit: « Si quelqu’un accueille, en mon nom, un enfant comme celui-ci, il m’accueille moi-même. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi seulement qu’il accueille, mais aussi celui qui m’a envoyé. »
À votre avis, qu’est-ce que Jésus avait en tête ce jour-là alors qu’il pensait à ce petit enfant ? Pour le saisir, il faut voyager dans le temps encore une fois et remonter au premier siècle.

L’idée contemporaine des enfants est tirée de notre culture qui est incroyablement centrée sur les enfants, comme le prouvent notre langage enfantin, la manière dont nous applaudissons bêtement tous leurs caprices ou prenons rendez-vous pour qu’ils puissent jouer avec d’autres gosses, la course effrénée pour les meilleures maternelles, les montagnes de gadgets électroniques, et assez de sucreries pour leur faire plaisir, du moins pour une heure.

Mais il y a deux mille ans, quand Jésus apprenait à ses disciples que si quelqu’un accueille, en son nom, un petit enfant, il accueille non seulement leur enseignant mais aussi celui qui l’avait envoyé, les disciples n’auraient pas pensé à des enfants de la même façon que nous y pensons aujourd’hui après vingt siècles d’influence chrétienne contre l’infanticide, l’abandon des enfants, l’esclavage des enfants et tous les autres souvenirs de la vieille idée qu’un enfant n’est pas une personne avec des droits, mais plutôt une possession, comme l’étaient des femmes, des esclaves, des outils et tout le reste des biens terrestres d’un homme, à l’usage de n’importe quel désir de l’homme. En effet, ils étaient bien ‘les derniers de tous’.

Quel aspect particulier de ce petit enfant poussa Jésus à dire que, en accueillant ceux qui leur ressemblent, ses disciples l’accueillaient, lui et son Père – et en s’approchant de ceux qui étaient comme ce petit enfant et en les servant, ils s’approchaient de Jésus et son Père, ils servaient Jésus et son Père ?

C’était le fait que ce petit enfant était « un rien du tout » – du moins pour tous ceux qui prétendaient être « quelqu’un ». Accueillir un « rien du tout » serait accueillir quelqu’un, pour lui-même seulement, et non pour ce qu’il pourrait faire pour eux. Ça serait comme accueillir les pauvres et les indigents, les faibles et les vulnérables, ceux qui dépendaient complètement d’autrui, les non désirés, les marginalisés et les exclus. Ça serait comme donner une coupe d’eau fraîche à celui qui avait vraiment soif et ne pouvait pas rembourser, comme donner à manger à celui qui avait vraiment faim et ne pouvait pas rembourser. Ça serait comme accueillir ceux qui étaient peu grands, peu bons, peu intelligents, peu riches, peu populaires, peu mignons. Accueillir chaleureusement de tels gens serait un acte de pure grâce en imitation reconnaissante de la miséricorde de Jésus et son Père. Ça serait l’amour pour même ses ennemis.

Voilà la leçon de Jésus sur la grandeur comme il poursuivait son chemin vers Jérusalem et Golgotha.

© 2007 Ralph Blair, tous droits réservés. (Traduction : F.W.)

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